Assises des ingénieurs : des exigences réaffirmées lors de la rencontre avec le cabinet le 19 juin.

Les représentants des cabinets du MEDDE et du METL, ainsi que du MAAF ont présenté le 19 juin aux organisations syndicales les premiers résultats des forums d’ingénieurs.

La participation des ingénieurs, comme les réponses à la consultation ont été conséquentes.

L’OFICT-CGT Équipement-Environnement pour les corps d’ingénieurs du MEDDE/METL (Pierre THOMAS, Estelle CANONNE, Patrick JAUBERTIE (IGN) et le SYAC-CGT pour les corps d’ingénieurs du MAAF (Denis PREVOT) étaient présents à cette réunion.

Pour la CGT l’enjeu majeur reste la capacité des ingénieurs de l’État à répondre aux défis du développement humain durable, du réchauffement climatique et de la transition énergétique, de l’aménagement, y compris l’ATESAT, avec les ingénieurs des collectivités territoriales et de renforcer le potentiel des ingénieurs de l’État, son ingénierie, et aussi sa capacité à travailler pour l’intérêt général avec le secteur privé.

La conception de l’ingénieur de l’Etat « administrateur à culture scientifique et technique » chère au rapport Folz-Canépa a été contredite dans les débats.

Au contraire, la capacité à « faire-faire » correctement est apparue dans les débats étroitement dépendante de capacités à « faire », à maîtriser la technicité. La cohérence entre le recrutement, la formation dans des Écoles scientifiquement et techniquement pointues, le développement et de la diversification de l’activité professionnelle au cours de la carrière, la formation continue sont apparus également indispensable.

M.AMBROSINI, représentant du cabinet du MEDDE a suggéré essentiellement une démarche de GPEC pilotée par les besoins de l’État, dont nous craignons une vision étriquée. Il a laissé entendre que les ingénieurs devaient se préparer à « faire-faire » dans l’État en acquérant une expérience ailleurs dans les Établissements publics et les collectivités, ce qui interroge !

D’ailleurs nous avons alerté sur le contenu des ateliers des forums, consacrés au management et à l’expertise, qui ont rebuté de jeunes ingénieurs qui ne s’y sont pas retrouvés.

La fusion des corps d’ingénieurs n’apparaît en tous cas pas plus justifiée aujourd’hui qu’hier. La CGT a réaffirmé son opposition sur ce point.

Nous avons noté la position décalée de la CFDT à cette réunion, demandeuse d’une fusion de corps « plus large »

Les obstacles bureaucratiques à la mobilité choisie, liés à la gestion des blocages d’effectifs des ministères empoisonnent le quotidien des collègues et s’opposent aux besoins des services et aux déroulement de carrière. Ils demandent des solutions urgentes.

Au contraire, les assises nationales du 3 juillet sont attendues pour relancer les corps d’ingénieurs et les recrutements, reconnaître les qualifications, assurer les échanges avec la territoriale, donner de grandes ambitions aux écoles pour répondre à des besoins renouvelés, permettre de véritables ambitions de l’État en ingénierie au service des besoins de la société.

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